Le problème : l’État est contraint de sauver les grandes banques (too big to fail)
Les grandes banques prennent plus de risques qu’elles ne peuvent assumer et l’État doit les sauver avec l’argent des contribuables. Aucun État ne peut se permettre de laisser s’effondrer le trafic des paiements et de basculer ainsi dans le chaos économique. En cas de faillite d’une grande banque, les comptes sont bloqués et des millions de clients commerciaux et particuliers ne peuvent plus disposer de leur argent ni payer leurs factures. Conséquences : des foules désespérées devant les guichets et les Bancomat, des faillites en chaîne et la stagnation économique. Aujourd’hui, les États sont donc obligés de sauver les grandes banques.
Le système bancaire actuel est trop compliqué. Même les banques et le législateur ne le comprennent plus très bien et il est, en tout cas partiellement, hors de contrôle. Les effets de la réglementation foisonnante sont devenus presque impossibles à prévoir.
La réglementation bancaire a de gros défauts. Elle devient toujours plus complexe et impose un surcroît de travail considérable aux banques. Le législateur se perd dans les détails au lieu de se concentrer sur les principes, et très vite, des produits financiers innovants permettent de contourner les nouvelles règles.
Les banques régionales sont désavantagées. La réglementation croissante des banques, suite à la crise financière, pénalise les petites et moyennes banques au point de menacer leur existence. Elle est conçue pour les grandes banques et dépasse les moyens administratifs des petites banques qui font tourner l’économie locale.
La solution : sécuriser l’argent des clients au lieu de sauver les banques
La monnaie pleine transformera tous les avoirs sur nos comptes en moyen de paiement légal, en ”espèces électroniques” pour ainsi dire. Les francs des comptes à vue ne seront plus perdus si une banque fait faillite. Ils appartiendront vraiment au propriétaire du compte comme les pièces et les billets qu’il a dans son portemonnaie ou dans un coffre. Cet argent sera donc absolument sûr, et l’État ne sera plus obligé de sauver les banques, d’où un gain énorme pour la sécurité de notre économie.